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L'amour parfait - Menteur - L'espoir - L'age d'or !


On parle de Cali....

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Cali ou comment soigner ses blessures au vitriol
--> Mon avis sur le premier album
¸.•*´¯`*•◘ Bruno Caliciuri : un bien être.



Pas besoin d'une pléiade de mot pour vous faire la biographie du chanteur. Juste vous dire que ce type a enfin osé chanter des textes simples et vrais grâce à Miossec. Quand il a entendu ce dernier, Cali a eu le flash et l'envie de s'y mettre. Désormais ce sont les plus grands potes du monde. Depuis 2003 il a donc déjà sorti deux albums studios, un album live (cf. PDS), et deux Dvd lives. Non il ne traîne pas. Surtout qu'il faut déjà noter dans vos agendas, la sortie d'un troisième opus en février 2008 (yes !). Si Cali chante principalement des chansons d'amour ou bien des chansons simples et sincères, c'est tout simplement parce qu'il laisse les chansons engagées à ceux qui savent très bien faire ça (noir désir par exemple, entre autres). Je vous averti donc déjà, avec Cali ce sont des chansons humanistes, des chansons pleines d'émotions, des bouts de vie, des morceaux de caractères…autrement dit, un délice pour les oreilles et pour les yeux quand il s'agit d'un live.


¸.•*´¯`*•◘ Le Visuel : un bonheur.


L'album est teinté de rose flashi. Ça peut surprendre aux premiers abords mais on s'y fait. Cali ne sourit pas sur la photo. Non il a le visage d'un gars qui ne plaisante pas. Il tient dans ses mains un chat, et possède sur son visage tout un tas de griffures, synonyme d'une rupture qui n'a pas du se faire dans la tendresse pure. Les photos du livret sont simples et sobres. On aperçoit les musiciens, des bouts de scènes, le tout toujours sur un fond blanc et rose. Au dos du livret, on aperçoit Cali, seul, dépité, la tête posée contre son micro : magnifique image. Tout est sobre et intimiste, quelques minutes suffisent à effeuiller ce livret, et on est prêt à se lancer dans l'écoute de ce Cd.


¸.•*´¯`*•◘ L'écoute : un délice.


S'écouter l'album de Cali c'est comme se faire du bien quand on va mal mais aussi se faire du mal quand ça va bien. Une contradiction qui fait qu'on ne se lasse jamais de cet album. Écouter ses musiques, c'est se soigner par procuration. Cali trouve les mots qu'on cherche au fond de nous. Cali chante l'amour et crie le désespoir. Cali ça ne s'écoute pas mais ça se vit. Voilà quelques chansons de son premier album, décortiquées par mes soins, après de nombreuses années d'écoutes. C'est parti…

₪-- Quand Cali à la rage.

Dolorosa. On le comprend de suite comme le mot Douleur. Ici les mots sont balancés comme ça. Sur une musique sombre et un violon digne d'un serpent prêt à bondir, Cali sort toute la hargne qu'il a en lui, envers cette femme (dolorosa), qui l'a trompée, humiliée. Un scénario à trois, où Cali s'imagine être avec l'amant de cette fameuse fille. De l'humour noir, de la haine à foison, le morceau arrache de douleur. La tension est palpable et le morceau se finit comme il a commencé. Pas de début, pas de fin, un moment de douleur au milieu de l'album, comme un mec qui vient d'apprendre qu'il est cocu depuis quelques mois déjà.

₪-- Quand Cali nous ennui un peu.

J'en citerais deux, tout d'abord : Pensons à l'avenir. J'aime beaucoup cette chanson mais c'est celle dont je me suis lassé le plus vite sur l'album studio. Pour moi, cette version est trop polie, trop parfaite, trop droite. Du coup, les paroles se suivent et se ressemblent. Pas de vie dans la voix, dur de réécouter cette version quand on connaît un peu plus ce qu'elle donne en live. Ici Cali, nous chante une peur d'être seul, une peur de l'avenir, sur un air de violon/guitare qui se laisse bien écouter néanmoins. Vous serez pas forcément conquis par cette chanson lors d'une découverte de l'album. Il faut apprécier et avoir écouté l'album pas mal de fois pour se laisser prendre par cette chanson (c'était mon cas).

Ensuite : Fais de moi ce que tu veux : Pareille pour celle ci, beaucoup de mal à accrocher. Surtout que cette chanson n'a pas le droit à sa place dans un live apparemment. Du coup je n'ai que cette version dans ma tête. On s'habitue petit à petit à cette chanson qui sort les violons et où la voix de Cali se fait plus grave que jamais. Seule la fin m'interpelle un peu plus. Pareille que la chanson précédente, celle ci n'est pas a écouter en priorité dans l'album.

₪-- Quand Cali fait du cynisme.

Je nomme de suite et sans hésiter la fameuse chanson Le grand jour. Si il y'a bien une chanson qui contraste le plus au niveau des paroles/musiques c'est bien celle ci. Le piano joue une petite musique style comptine pour enfant. Les paroles derrières sont beaucoup plus dures qu'on pourrait le croire. La musique rend d'ailleurs le tout plus noir et cynique. Elle s'en va et il est heureux, il a le sourire (jaune). La fille en prend pour son grade, on imagine un Cali la tête haute, fier de ses propos. « Et pense à dire à ta mère que je ne l'aime pas, n'oublie rien s'il te plait, casses toi ». Cette chanson peut paraître déroutante aux premiers abords, mais on s'y fait très vite et on prend plaisir à écouter toute cette haine débitée sur une musique très étrange. Le tout se finit à grand coup de violon, comme un tapis rouge tendu pour cette fameuse fille qui n'a plus qu'une chose à faire : partir.

₪-- Quand Cali rend la tristesse plus gaie.

Cette fois j'en nomme deux : Tout d'abord Elle m'a dit. Comment faire sauter des tas de gens sur des paroles finalement très triste pour lui. Quelle idée il a eu de rendre un « Je crois que je ne t'aime plus » plus fun qu'autre chose. Les paroles sont dures « quand je fais l'amour avec toi, je pense à lui, quand je fais l'amour avec lui je ne pense plus à toi » mais la musique prend tellement dessus qu'on a forcément le sourire. Le rythme est bien calé, je ne me lasse jamais de cette musique. Le violon vient rendre le tout plus travaillée et plus professionnel. La batterie est entraînante mais tout ceci n'est rien comparé à une version directe live. Une atmosphère de joie sur des paroles tristes et mélancoliques. Parce qu'il y'a toujours un peu de bonheur dans la tristesse ?

Ensuite C'est quand le bonheur ? La musique est entraînante, la guitare est bouleversante et la voix de Cali coule toute seule sur cette musique qui restera forcément dans vos têtes. Les mots sont sortis comme ça, brut de décoffrage, Cali annonce le thème de l'album avec ce premier titre très entraînant. Je n'arrive pas à me lasser de cette chanson après l'avoir pourtant entendu des millions de fois (j'exagère un petit peu). Les mots sont justes, les images bien trouvées, bref on ne peut s'empêcher de chanter à tue tête avec lui. La fin de la chanson est splendide « Je viens de conquérir son cœur, mais c'est louche, car qui mieux que ces vieux amants sait qu'on perd l'amour, aussitôt qu'on le gagne, décidément c'est pas facile tous les jours ». La fin de la chanson résume à elle seule l'état d'esprit de l'album.

₪-- Quand Cali nous donne des frissons

J'ai nommé : L'amour parfait. Chanson finale, chanson grandiose, ultime et magique. Finir l'album par cette chanson c'est comme s'imaginer un scénario imaginaire, faire semblant d'être heureux et puis finalement la réalité est là : tout va mal. Cali, tout du long de l'album joue sur certaines chansons du « Je vais bien », mais cette chanson tombe comme un pic dans le dos. Cali dans sa solitude, Cali qui nous crie haut et fort que « Le bonheur s'aggripe trop mal aux gens seuls » et qu'il a si peur de « continuer le chemin seul. » La lenteur de la musique et ses mots détachés font ressortir toute cette solitude. Le contraste avec la première chanson est flagrant, la lenteur ici contraste avec la fameuse vitesse du fameux « c'est quand le bonheur », pourtant les paroles et le fond ne sont pas loin d'être identique : une recherche d'un bonheur inespéré.

Et également : Tout va bien. Comment parler de cette chanson si forte en émotion ? La musique est simple puisqu'il n'y'a qu'un piano et une touche de violon bien calée. Seuls instruments témoins d'une dérangeante confidence de la trentaine mal digérée, Cali ici nous sort une sublissime chanson. Le titre de cette chanson reflète très bien encore une fois tout le thème de l'album : tout va mal mais on fait comme si tout allait bien. La ponctuation répétitive d'un « tout va bien » dit d'une manière suicidaire, renforce le caractère de cette chanson.

₪-- Finalement Cali nous envoûte.

Je pense aussi à cette chanson C'est toujours le matin. Une chanson phare selon moi, une musique gaie sur des paroles encore une fois très dures. J'adore la conclusion de cette chanson qui est selon moi criante de douleur : « Je m'habille de ténèbres, tu éclabousses de bonheur ». Cette chanson il faut la vivre en livre pour l'apprécier encore plus.
La chanson Différent, est une sorte d'ovni dans cet album. Un thème très différent du reste : un homme qui se complait et s'étonne de préférer les dessous de maman. Une musique très rock, une guitare bien présente pour un message « suis je si différent ? ».
Également : J'ai besoin d'amour, une chanson où Cali clame haut et fort cette haine qu'il a envers cette fille. Cette fausse joie et cette fausse liberté de ne plus être avec cette fille avec qui ils ne seront pas « ensemble des petits vieux » comme ils s'étaient promis.



¸.•*´¯`*•◘ La conclusion : une satisfaction


Auteur compositeur et interprète, voilà comment un jeune artiste s'amuse à ciseler des chansons avec de multiples nuances : de la tendresse mélangée de tristesse, désespoir et optimisme. Miossec avait lancé la mode des propos directs avec une langue bien pendue, Cali prend le relais à merveille. Avec son accent et son timbre de voix si particulier comment ne pas tomber sous le charme ? Cali nous livre un album piquant, une sorte de mercurochrome posé sur une plaie ouverte. Cali guérit ses maux par le mal, c'est osé mais ça marche. 

Mon avis posté au départ sur ce site : http://www.ciao.fr/L_amour_parfait_Cali__Avis_1067764

Ecrit par Webcali, à 21:38 dans la rubrique "Ses albums".



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