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L'amour parfait - Menteur - L'espoir - L'age d'or !


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L'album de Cali "L'espoir" analysé par lefigaro

On ne peut jamais prévoir l’ampleur de la marge de progression entre deux albums. L’Espoir de Cali, de ce point de vue, est peut-être la plus forte surprise de cette rentrée. Que cet album (qui sort le 4 février) soit superbement écrit et réalisé n’est pas en soi un choc (les talents d’ACI de Cali, Mathias Malzieu derrière la console).

Ce qui étonne, c’est la distance entre Menteur et ce disque-ci, le saut d’une position en vue dans la génération montante à l’inscription dans une continuité plus vaste. Dès la première chanson, il y a un souffle qui fait penser aux Anarchistes ou à La Mémoire et la Mer de Léo Ferré – les guitares à la Garcia Lorca, un verbe aveuglé de lumière, la capacité à dire l’ivresse (« L’espoir (…) c’est une arme au soleil quand j’entends près de toi/Tous ces milliers qui chantent aux étoiles, aux étoiles »), la mélodie romanesque et ébouriffée dans le vent.


  On ne sent pas partout cette humeur de mythe, il y a souvent du Cali « normal » dans cet album, des chansons drues, têtues, sèches, qui parlent à la deuxième personne avec une solide dureté (Je ne te reconnais plus, avec Olivia Ruiz, autre Occitane, en guest star). Mais, encore une fois, il y a un élan très neuf dans L’Espoir, une ferveur, une énergie, une santé jusque dans les blessures. Dans Les beaux jours approchent, on pense évidemment aux Ferré des années 50, à la mélodie de Tu n’en reviendras pas, aux rais de lumière qui inondent les jours froids. Et, dans Le Droit des pères, c’est le Ferré furieux de Paris je ne t’aime plus ou du Conditionnel de variétés, froissant les mots, la phrase et les puissances de ce monde dans le même geste fiévreux.
  Cali ne se hisse pas seulement à cette hauteur-là (drapeau noir et Mallarmé, orchestre symphonique et gouaille du pavé) : dans Sophie Calle n° 108, il pose la mélodie dans les marges tenues d’un Brassens, dit les mots avec un mélange singulier de gourmandise et de détachement qui dit bien l’amour fourbu (« Les lauriers fanent plus vite que les roses »), s’installe dans la belle tradition des chansons de défaite.


  Les musiciens de tradition hispanique (Pedro Soler à la guitare, notamment), les instants très franchement rock, quelques couleurs urbaines jetées ici ou là : ce disque ne recule pas devant un peu d’emphase, d’ambition, de poids, ce qui tranche avec l’idée que l’on put se faire de lui, jeune homme âpre et sec comme le cep. Au contraire, L’Espoir fait le portrait d’un homme à l’univers arboré, touffu, nuancé. Il ressemble curieusement plus à la forêt de Fontainebleau et à ses étagements de volumes qu’à la rêche crudité des Corbières. Peu à peu, il a appris à oser la grandeur.

Source : http://blog.lefigaro.fr/cgi-bin/mt/mt-search.cgi?tag=georges%20brassens&IncludeBlogs=5

Ecrit par Webcali, à 22:51 dans la rubrique "L'espoir ! (chansons/albums)".



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